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Le rapport pickerson

Le rapport pickerson
  • Deux catastrophes naturelles en moins d’un mois sans aucune détection par la communauté scientifique. Pourtant une mystérieuse organisation les avait prédites. Mais qui sont ses membres? Des bienfaiteurs ou des terroristes ? [Genre:science fiction]
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8 mai 2010

Chapitre 7 – Genèse de l’horreur

Jour J- 1mois Yokohama Japon

 

 Surplombant la ville au dernier étage d’une grande tour d’affaire, Nasri se demandait si les vingt personnes assises autour de la même table de conférence que lui ne souhaitait en fin de compte que la même chose que tout être vivant sur cette planète : le pouvoir !

 

Yokohama_MinatoMirai21

 

 Il ne connaissait aucun des costards cravates qui l’entourait étant donné le cloisonnement des cellules. Chaque une d’entre elle générait des informations utilisées par les autres de façons redondantes. Ainsi, si une cellule était démantelée, le projet ne se trouvait pas compromis car l’information subsistait dans les autres. Enfin, chaque cellule ne contenait qu’une partie de l’information pour éviter que tout le réseau ne chute par l’atteinte de l’une d’entre elles.

 

 Aujourd’hui des envoyés de chaque cellule était là car une grande décision devait être prise. Même en cas de découverte, encore une fois, le même principe s’appliqué aux membres de chaque cellule qui détenait une partie de l’information seulement. Ainsi, si cette réunion était avortée, d’autres prendrait la relève.

 

 Nasri était perdu dans ses pensées pleines d’admirations de ce modèle mathématique appliqué à leur mouvement quand la grande porte de la salle s’ouvrit laissant place au « maître de cérémonie » : Akamatsu Akihiro.

 Responsable d’une grande chaîne d’hôtels à travers le monde, il avait amassait de grandes fortunes pour être l’un des industriels le plus riche du Japon. Après avoir atteint les sommets de la gloire et du pouvoir, il s’était rendu compte de la futilité de son empire et c’était dès lors engagé dans de nombreuses causes humanitaires et était devenu le bienfaiteur de nombreuses associations.

  C’était cela qui l’avait promu élément neutre du mouvement. C'est-à-dire qu’il s’occupait de l’organisation (y compris financière) et de la médiation de cette réunion sans faire parti d’aucune des cellules.

 

 Il prit place en bout de table le soleil le baignant par la grande baie vitrée surplombant la ville et il se mit à parler dans un anglais un peu approximatif :

- Messieurs, Mesdames, je suis très honoré de présider cette assemblée tout en étant très conscient des décisions graves qui vont être prises. Le point du jour est comment donner l’alerte. Chacun d’entre vous m’a remis le résultat de leurs travaux afin de prendre une meilleure décision. Que le responsable des résultats de la cellule B2-alpha prenne la parole.

 

 Une femme de 40 ans se leva, un style latino probablement issue d’un pays d’Amérique du sud. La voix tremblante elle s’exclama :

- Pour notre part, l’utilisation des médias est très hasardeuse. Le piratage des centres de diffusions à grande échelle est quasiment impossible. Quand à leur fournir l’information auparavant, on estime autour de 50% de chance que l’information sera diffusée et seulement 25% de chance pour qu’elle le soit au moment de grand audimat. Ce qui donne une fourchette de 50000 morts centrés à 100000 morts. Le risque est de 1.7.

- Cellule U5-teta, reprit Akamatsu.

- Les résultats montrent que l’utilisation d’un virus informatique pour la propagation de l’information comme cela a été fait pour le rapport permettrait de faire rapidement le lien entre les deux faits. Toutefois cela ne toucherait que 70% de la population et ne serait pris au sérieux que par 30% d’entre elles. Ce qui donne de fortes pertes. On estime une médiane à 40000 personnes avec une fourchette de 20000. Le risque est de 0.8.

- Cellule F6-wu

- Le placardage d’affiches permettrait de toucher 90% de la population locale. Le côté psychologique serait plus fort et le nombre de morts donnerait une médiane de 11000 personnes avec une fourchette 6000. Le risque est de 2.2

- Cellule O1-zeta

- L’utilisation des données pour convaincre les autorités de faire évacuer la ville permettrait de toucher 99% de la population et ainsi de limiter les pertes à 2000 morts à plus où moins 1000. Le risque est de 4.1.

- Cellule T1-rho, confirmez vous les résultats de B2-alpha.

- Nous les confirmons.

- Cellule S2-delta, les confirmez vous aussi ?

- Oui.

 

 Le même procédé s’appliqua pour les trois autres résultats. Nasri confirma ceux de la cellule O1-zeta. Puis vient le vote.

 Pour les médias 3 mains se levèrent. Le virus ne requis que 2. À la grande crainte de Nasri, 10 répondirent par la positive pour les affiches. Sans laisser le temps à Akamatsu de demander pour la dernière option. Nasri se leva et s’exclama :

- Vous ne pouvez pas accepter cette solution. 9000 personnes. 9000 ! Des femmes, des enfants ! Nous ne…

- Il suffit. Un homme élancé s’était levé à son tour. J’ai moi-même deux enfants et cette décision est horrible. Mais nous avons tous vu le plan et épargné ces gens entraîneraient bien plus de dégâts par la suite

- Et si on se trompait et si…

 

 Nasri se tût, voyant, aux visages sans expressions, que ce serait peine perdue. Il se laissa tomber dans son siége et ne dit plus aucun mot pendant le reste de la séance où les détails se décidèrent. De leur côté les autres membres le laissèrent tranquille comprenant l’état dans lequel il se trouvait.

 Puis un à un, toutes les 5mns, les costards quittèrent la pièce pour être emmené par des taxis différents vers des hôtels différents pour cette sacro sainte séparation des cellules. Nasri regardait par la fenêtre et se moquait bien de ces risques même s’il savait qu’ils étaient réels. Ce risque 4.1 avait tout fait basculé. 4.1 cellules seraient sûrement dissoute. Au dessus de 4 cela pouvait provoquer la dissolution totale du mouvement. Saloperie de mathématiques 0.1 cellule. Cela n’était même pas possible.

 

 Si seulement il savait où allait se passer les deux événements. Mais là encore sa cellule possédait les données pour estimer le meilleur moyen d’avertir les gens mais Nasri ne possédait pas celles liées aux catastrophes de Los Angeles et Tandag…

 

 

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26 avril 2010

Chapitre 6 – surf sur la vague

Jour J + 2 semaines et 3 jours. Philippines Tandag

 

 Une vague vient de nouveau lui mouillé les chaussures. Il but une nouvelle gorgée qui lui brûla la gorge. On se serait cru dans un de ces mauvais films américains que sa copine aimé tant. Lui, Chin Woo Ha, prêt à conquérir le monde jusqu’à ce que sa copine lui dise bye bye… Enfoncé dans la tourmente, l’entreprise, sans pitié n’avait pas trouvé cela une bonne excuse pour ses arrivées tardives (sans compté l’utilisation frauduleuse de serveurs pour des simulations du projet dernier espoir). Aussi avait il perdu son travail et n’ayant plus rien, avait décidé de regarder la plus belle vague pulvériser la ville où il avait toujours vécu.

 Aussi fou que cela puisse paraître, il n’était pas seul sur cette plage à attendre l’instant fatidique. Monde où de plus en plus de personne ne s’avait pas vraiment quoi faire.

 

 Cela ne ressemblait qu’à une illusion d’optique, un trait noir visible au dessus de l’océan. Puis cela prit de l’ampleur et remplit bientôt tout le champ de vision de Chin. Il lacha sa bouteille et ne fut sûr que d’une chose à ce moment là : il ne voulait pas mourir. Il se leva, courut vers le habitations, se retourna, elle fondait sur lui telle un immeuble de plusieurs étages, il tituba, se releva et reprit sa course.

 

 Tout le monde se précipitait hors de la plage sauf une personne qui lui fonçait dessus, genre armoire Norvégienne !

 

 Et la vague balaya tout sur son passage !

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10 avril 2010

Chapitre 5 – préparation

 

Jour J -3mois et une semaine Brésil –São Paulo

 

 Le bruit de la ville, six étages plus bas, lui parvenait à travers les vitres de l’hôtel. Il acheva son plan en débouchant sa quatrième desperados. Non pas qu’il adorait cette bière (sa Karmeliet triple natale lui manquait fortement à chacun de ses voyages), mais c’est tout ce que son mini bar possédait (si on faisait abstraction des jus d’orange et autre boissons gazeuses...)

 

 Il reprit les différents éléments du dossier pour être sûr de ne pas commettre d’erreur. De nombreuses photos montraient les moindres détails : taille des portes, systèmes de fermetures… Et en effet, une image est mille fois plus parlante que de longues explications.

 L’hacienda était sur deux étages dans un vallon au milieu de la forêt, entouré d’un mur d’enceinte avec l’entrée principale au sud et deux portes secondaires à l’est et au nord. Une seule route carrossable permettait d’atteindre le lieu.

 Une dizaine de gardes armés jusqu’au dent patrouillaient dans le parc et la maison. A chaque fin de tour de garde, ils obtenaient leur prochain parcours par un ordinateur générant des parcours aléatoires. Sur la route, à un kilomètre de la propriété, quatre gardes dans un poste avancé avec une jeep prête à partir.

 L’objet tant convoité se trouvait au rez de chaussée dans l’aile nord au milieu d’autres objets d’art uniques. De nombreux capteurs thermiques, de mouvements, de contacts protégeaient ces trésors. Le tout alimentait par une ligne provenant de la montagne et d’un groupe de secours au sous sol en cas de défaillance. Malheureusement pour ce dernier, la ligne remontait en un seul point dans la maison.

 Pour terminer le tableau : au moindre problème de lourdes portes d’acier tombaient de plafond pour condamner la pièce.

 

 François avait un parcours professionnel singulier. Doué pour les sciences depuis son plus jeune âge, il s’en était très vite servi à des fins peu recommandables. Heureusement ses parents l’avaient guidé et il avait finit par obtenir un poste de chercheurs en robotique à l’université de Louvain la neuve.

 Pendant dix ans il avait dépensé son maigre salaire en voyages et fêtes en tout genre jusqu’au jour où un ancien ami d’école lui demanda de l’aide où ses compétences techniques étaient indispensable tout en étant un peu voir beaucoup hors la loi !

 Depuis il s’était fait une belle place dans le métier de voleur utilisant son poste de chercheur pour emporter avec lui ses plus beaux automates aux quatre coins du monde. Ces derniers, après quelques modifications de quelques heures, pouvaient devenir de véritable machine à tuer !

 

 Cette fois ci il avait emporté avec lui le bûcheron. Quadripède d’un mètre quatre vingt pouvant porter de lourde charge et se déplacer en milieu accidenté. Ce dernier pouvait se repérer par GPS.

 Il avait aussi amené Isaac et Assimov, deux robots à chenilles prévus pour le milieu industriel.

25103_opt


Plus petit, ils pouvaient transporté de petite charge et était armé de trois bras où de nombreux outils pouvaient être adaptés. Outre la fonction de repérage par GPS, ils devaient être capable de travailler en cohabitant avec des humains et étaient donc munis de capteurs à ultrason pour éviter toutes collisions.

 

 Il garde d’ordinaire un robot en secours (le fameux plan B) mais cette fois il allait avoir besoin des trois pour lui éviter le moindre risque. Il n’allait pas la jouer fine et faire pas mal de dégâts mais l’objet en valait la peine.

 Il prit son ordinateur et le sortit du mode veille et lança son programme de connexion auquel Isaac répondit par un clignotement des yeux composés de deux petites leds rouges. Complètement inutile mais tellement mignon…

 Tel un écrivain, il se mit à aligner des lignes de codes.

3 avril 2010

Chapitre 4 – vous avez un nouvel email

Jour J- 16 mois. Maroc- Marrakech

            Nasri se servit un thé à la menthe après la première prière du matin. Le soleil n’était pas encore levé et il regarda la ville qui sortait de son sommeil.

19144303

           Il s’assit devant l’ordinateur, bercé par la lumière électrique de l’écran et par le bruit du ventilateur de l’unité centrale. Une vingtaine d’email l’attendait. Après s’être débarrassé des blagues de ses collègues et répondu à quelques étudiants, il trouva un email d’un inconnu : serieux@lisezmoi.com. Il faillit l’effacer croyant à un Spam mais le fait que le programme ne le marque pas de la sorte attira son attention. Le titre du message était très simple : rapport.

            Sachant que rien ne pouvait se passer sans lancer de programme vicieux, il ouvrit le message. C’est à ce moment que se passa quelque chose d’étrange : une dizaine de nouveaux messages apparurent sur l’écran et disparurent en quelques secondes. Si son PC avait été plus rapide il n’aurait peut être même rien vu ! Cet email semblait contenir un virus qui avait automatiquement envoyé des messages ! Pourtant aucune trace dans la boîte d’envoie.

            La seule fenêtre encore présente était le message qu’il venait d’ouvrir. Le corps de l’email se résumait à : Bonne lecture ! Et le message contenait un attachement : rapport.pdf.

            Nasri se frotta les yeux et se demanda s’il avait rêvé. Pour éviter tout problème il lança des programmes de recherches de virus et ferma le message. Comme cela allait prendre du temps, il alla se refaire un thé et préparer le déjeuner. La journée ne commençait pas bien !

            En retard comme à son habitude, il en oublia de revoir son ordinateur et partit donner ses cours. C’est au soir, en rentrant que sa femme Saniya lui fit un remarque :

-         « Tu as laissé l’ordinateur tourner toute la journée ! Ce n’est pas toi qui me fait toujours la morale sur l’économie d’énergie ? »

            Il se dirigea vers la machine, ronronnant comme une horloge. Il observa les programmes de recherches qui n’avaient rien trouvé. Il mis à jour ses emails et l’un d’eux attira tout de suite son attention. Il provenait du département informatique de l’université et le titre était très évocateur : « Virus : rapport ».

            Il n’avait pas rêvé. Apparemment le seul but du virus était de lancer dix autres messages avec la pièce jointe qui se trouvait assez volumineuse. La seule conséquence se trouve être un ralentissement du réseau. La pièce jointe en elle-même était apparemment sans danger.

            Nasri ouvrit de nouveau l’email et rien ne se produisit. Il observa l’icône de la pièce jointe, plaça son curseur de souris dessus et après quelques instants d’hésitation double cliqua sur le fichier ce qui ouvrit le rapport…

            Il aimait ce moment de calme où sa femme et ses quatre enfants dormaient paisiblement. Il en profitait pour lire ses emails avant de se préparer et de partir à l’université de science où il enseignait.

31 mars 2010

Chapitre 3 – Constat

Jour J+3. Partout dans le monde

 

New York Times :

 

… le bilan est déjà lourd avec plus de 7000 morts. Le recensement se poursuit pour essayer de déterminer si les 20000 personnes disparues, ont quitté la ville avant le sinistre ou se trouvent sous les décombres…

 

Corriere della Sera :

 De nombreuses messes sont organisées aux Etats-Unis en remerciement à ces mystérieux individus qui, en placardant une semaine avant le drame, en une nuit, des affiches à travers toute la ville ont réussis à sauver des dizaines de milliers de vie !

 

 

Die Welt :

 

- Nous avons à nos côtés le professeur Markus Schröeder responsable des centres d’alertes pour l’Europe. La première question est bien sûr : comment se fait il que personne n’est vu arrivé cette catastrophe ?

- L’onde sismique qui a ravagé San Fransisco a pris naissance dans une zone non sondée. Nos modèles n’ayant pas ces informations étaient donc aveugles et n’ont rien vu venir !

- Ceux qui ont pu prévoir ce phénomène disposaient donc de point de mesures supplémentaires, n’est ce pas ?

- Cette une possibilité mais alors ce ne sont pas des amateurs car tous ces équipements sont très coûteux !

 

The Times of India :

 La bourse a effectué un plongeon après la catastrophe qui a touché San Fransisco et qui a rasé plus de 85% de la ville…

 

 

El comercio :

 Le gouvernement américain soutient la thèse de terrorisme : « aujourd’hui personne ne peut ignorer la possibilité d’une bombe sous marine ayant provoqué le séisme. Le fait troublant vient de la possibilité de prévoir une semaine à l’avance un événement que toute la communauté scientifique n’explique toujours pas ! » s’exclamait ce matin le secrétaire à la défense des Etats-Unis.

 

Jour J+10. Partout dans le monde :

 

L’express :

 

 Alors que les Etats-Unis enterrent plus de 15200 morts suite au drame de San Fransisco, c’est au tour de la ville de Tandag aux Philippines de sombrer dans la peur. En effet, la nuit dernière, des affiches ont été placardées partout dans la ville avec comme seul texte :

Dans une semaine

Un tsunami submergera la ville de Tandag

Bilan : environ 1200 morts.

 

Shangaï daily :

 La bourse est repartie à la hausse après l’annonce d’une aide exceptionnelle par le gouvernement américain et ce malgré cette nouvelle vague de mystérieuses affiches.

 

Die Welt :

 

- Ne possédant pas les données de départ, il nous est difficile d’affirmer si les Philippines courent un risque.

- Mais pour San Fransisco, toute la communauté scientifique réfutait la possibilité de ce tremblement de terre, est ce le même discours dans ce cas présent ?

- L’histoire nous a appris à être humble et même si nos modèles donnent de faible probabilité, je pense qu’il faut appliquer le principe de précaution et faire évacuer…

 

El acil :

 

 « Cette deuxième attaque confirme nos craintes d’un nouveau type de terrorisme utilisant des armes inconnues de tous. Le gouvernement américain a dès lors envoyé de nombreux navires scruter la zone incriminée en aide aux autorités des Philippines» annonçait le secrétaire d’état à la défense américaine.

 

Verdens Gang :

 Le plus troublant dans cette affaire n’est pas d’avoir su prévoir une catastrophe une semaine avant mais surtout de pouvoir connaître assez précisément le nombre de morts que cela allait provoquer !

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25 mars 2010

Chapitre 2 – Professionnel

Jour J – 3 mois. Quelque part au Brésil

Plic-ploc

...

Plic-ploc

Le goutte à goutte était la dernière lueur qui le raccrochait au monde réel. Son esprit s'y agrippa comme à une bouée et sortit de l'abîme où il s'était réfugié. Il ouvrit un œil, le deuxième maintenu clos par sa paupière tuméfiée. La pièce était toujours plongée dans la pénombre. Seul un filet de lumière filtrait sous la porte qui lui faisait face.

Plic-ploc

Mélangé à l'odeur de sang, la puanteur des champignons trahissait l'humidité qui régnait dans cette cave. Oubliant qu'il était ligoté à la chaise sur laquelle il était assis, il essaya de se lever ce qui lui valut une douleur déchirante dans son bras droit brisé par deux fois !

Plic-ploc

Après quelques secondes de lutte pour ne pas sombrer de nouveau, il remit ses idées en place. Il lui fallait trouvé le détail pour retourner la situation et terminer ses atroces souffrances. Alors il ferma les yeux et fit un bon trois jours en arrière...

Il était assis à la terrasse d'un café et dégustait un bouritos avec une margarita. Au beau milieu de son festin, un homme s'approcha de lui. Costar blanc très classe, beau gosse malgré la balafre qui lui barrait le visage, signe qu'il n'avait pas l'air d'être un enfant de cœur ! Avec un fort accent germanique il s'exclama en Français:

- « Mes salutations monsieur Lacroix. »

Lacroix. François Lacroix. 1m80 physique quelconque, en sueur, n'ayant pas l'habitude de si forte chaleur hors de sa Belgique natale. Il n'eu pas le temps de répondre que l'autre s'asseyait en face de lui et poursuivait :

- Connaissez vous Joseph Manuelo ?
- Une grosse fortune dans l'exploitation du bois et de bovin doublé d'un collectionneur d'art primitif.

Ne sachant pas si l'homme en face de lui le comptait parmi ses amis, il se garda de préciser que sa fortune provenait en parti de l'exploitation illégal de la forêt. Son contact fit glissait une photo sur la table

- Cet homme possède cet objet que nous souhaiterions récupérer.

Enfin, l'objet de sa longue quête se rapprochait de lui, il refreina un sourire et poursuivi :
- Il me faudra quelques semaines pour déterminer où se situe l'objet et trouver...
- Je vais vous aider : il se situe dans sa résidence secondaire dans la région de Corumbá.
- Merci de me faire gagner un peu de temps mais je ne peux de toute façon me jeter dans la gueule du loup sans repérage!
- C'est pour cela que j'y ai envoyé une brebis aux formes généreuses à votre place...

Il sortit de sa sacoche un dossier d'une trentaine de pages et lui tendit. Non seulement on lui apportait l'objet de tous ses désirs mais en plus sur un plateau d'argent !
- Je suis impressionné ! Mais il me faudrait aussi faire quelques emplettes, y'a-t-il un supermarché digne de ce nom dans le coin ?
- J'en connaît un pas mal pas très loin qui a de quoi faire pâlir l'armée américaine...

25 mars 2010

Chapitre 1 – Avertissement

Jour J- Etats-Unis- San Fransisco

Depuis que sa femme est partie avec ses deux enfants, John venait tous les matins dans ce petit café de la 8ème avenue. Là où les gens prenait un petit déjeuner, lui sirotait un bourbon. Ce matin, il était à peine dix heures et il en était déjà à son troisième. Mais aujourd'hui était un jour spécial. Il était le seul au bar, la ville était fantôme et les entreprises étaient fermées.
Il était assis au comptoir comme à son habitude mais il ne vit pas le barman, Andrew, approché, perdu dans la contemplation de la feuille qu'il serrait entre ses mains.

- Dans un peu plus de deux heures, on rigolera bien de cette mascarade qui va coûtait un pognon monstrueux pour la ville et je t'offrirai même un p'tit verre ! De tout façon il n'y a personne d'autre alors j'ai pas mieux à faire !
- Mais si ce papier dit vrai alors il en vaut peut être mieux ainsi !

D'ordinaire Andrew voulait toujours avoir le dernier mot aussi John fut étonné de ne recevoir aucun commentaire sur ce qu'il venait de dire. Il releva la tête et lu la terreur dans le visage du barman qui ne bougeait plus et dont le regard était figé sur son verre.
Il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte de la raison et fut à son tour gagné par la panique : au centre du verre, des cercles concentriques se formait dans le liquide. Mouvements provoqués par des vibrations qui devinrent perceptible par John lui-même alors qu'un grondement sourd qui venait de partout à la fois se fit entendre.

Ce fut le verre qui se brisa sur le sol, déplacé par les tremblements qui les sortirent de leur torpeur. Alors que John se dirigeait vers la porte à grand pas, les bouteilles du comptoir suivaient le destin du verre dans un immense fracas et l'une d'elle atterrit sur l'arcade du barman qui éclata dans une gerbe de sang.
La rue qui était calme quelques minutes auparavant s'était transformée en champ de bataille ! Des câbles arrachés aux poteaux électriques lançaient des gerbes d'étincelles, le sol était zébré de grandes crevasses. Plusieurs maisons étaient en feu, d'autres réduites en un tas de gravats.
John eu le temps de voir Miss Parker sortir sur le pas de son épicerie au moment où le bâtiment entier s'effondra ! Elle fut engloutie avec lui ! La portion de route où il se tenait se releva d'un coup sec comme ci un ressort géant était caché en dessous le projetant au fond d'une crevasse. Il n'eu pas le temps de se relever qu'une Chevrolet bascula a son tour dans le trou et l'écrabouilla, le tuant sur le coup.

tremblement_terre_san_franc

En quelques minutes la ville fut dévastée. La feuille de papier que John tenait dans ses mains quelques minutes auparavant virevoltait dans la brise qui parcourait les rues. Elle se plaqua sur une vitrine qui avait miraculeusement survécu. On pouvait y lire :

Dans une semaine avant midi
Un tremblement de terre secoura San Fransisco rasant la ville.
Bilan : plus de 15000 morts

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